Quarante quatrième rando club.
Samedi 8 octobre 2011, sortie du groupe sur la journée. Dommage le beau temps est parti la veille, tant pis nous ferons avec la
grisaille, rien n'arrête le pélerin, ni Rando'lempdes.
RV à Lempdes à 9h15, le car arrive, conduit par une dame ( pas trop gracieuse), tant pis, là aussi nous ferons avec. Nous
sommes 41 dont 13 hommes, 3 personnes ne marcherons pas et resterons dans le car pour profiter du repas avec nous le soir au resto. Ils ont lu et joué à la belote en nous attendant. Nous serons
donc 38 sur les chemins.
Nous mettons bâtons et sacs de chaussures dans les soutes.
C'est parti pour la Hte Loire, ça rigole pendant le trajet.
Derrière aussi ça papote.
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Pendant ce temps le même jour mon mari décide d'aller au Sancy avec un copain. Ils ne furent pas déçus, ils étaient les seuls, ils n'ont rencontré personne et nous comprenons
pourquoi en voyant ces photos que je vous fais partager.
Ils sont partis de là, du Chambon des Neiges.
Ca se gâte là-haut, ils y vont quand même.
Voici le sommet, mon mari a eu très froid car mal équipé.
Depuis il a acheté des chaussures étanches.
Il lutte contre le
vent.
Ils retrouvent le soleil en descendant et iront vite boire un chocolat bien chaud.
Ils y retourneront, mais un jour de grand soleil pour admirer le paysage.
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Revenons à notre voyage .
Madame le chauffeur refuse de descendre avec le car par cette petite route jusqu'à Cubelles. Elle nous dépose ici à 2 km du
village en pleine nature, encore une fois tant pis, ça rallongera la rando. Nous mettons vite chaussures, vestes et bonnets avant le départ du car.
Nous sommes surpris, il fait beaucoup de vent avec 8°.
Il fait froid, nous sommes à 984 m d'altitude.
Marcher va nous réchauffer, alors en route.
On se croirait en plein hiver.
Donc après 2 km nous arrivons à Cubelles,
et sa belle église.
Nous poursuivons notre chemin, nous aurions dû partir d'ici.
Nous laissons le village derrière nous. Guy a pris un autre chemin.
Nous l'apercevons de loin sur notre gauche, il nous rejoindra plus bas.
Nous nous rejoignons ici. Tout le monde avait raison, chacun son tracé.
Maintenant nous allons descendre vers ce joli lieu ou se trouve la chapelle.
Ensuite nous remonterons par le chemin qui serpente.
Nous passons dans la forêt.
Ca descend pas mal mais il faudra remonter ensuite.
Nous grimperons sur ce piton rocheux.
Ouf ! le pont a été refait, sinon il aurait fallu quitter les chaussures.
Nous passons la Seuge.
Michel prie en prenant une photo.
La Seuge.
Oui, nous allons là-haut.
Dur dur la grimpette, allez Line !
Les cailloux roulent sous les pieds.
Encore un petit effort et nous y serons.
Dire que tout à l'heure nous étions sur ce pont tout en bas !
Beau défilé.
Très bel endroit à 903 m, magnifique lieu saint. Procession le 15 août et le 1er dimanche d'octobre, pélerinages les 1er
et 2ème dimanches de septembre. On y vient uniquement à pieds. Belle vierge avec sa chapelle.
Ceux qui n'ont pas le vertige font le tour du rocher, pas moi.
C'est l'heure du repas tiré du sac, nous sommes à l'abri du vent mais la pluie s'invite, chacun s'abrite comme il peut, c'est
pas facile. Dommage la chapelle est fermée. Heureusement cela ne va durer.
Ici il n'y a qu'une place, une autre utilisation de l'autel.
Pas large le rebord de toit.
Les arbres ont perdu leurs feuilles, dommage.
Pierrette est assise sur des baies rouges sans le savoir.
Certaines sont équipées, il y a même du café chaud.
La pluie a cessé et il faut repartir.
Père Alain donne la communion avant de partir.
Puis il fait l'aumône à un pauvre gueux.
La nature prend ses couleurs d'automne.
A quoi on joue, tous en rond ???
On prépare la photo de groupe avant le départ.
Puis c'est le départ, père Alain compte ses ouailles.
Deuxième montée.
Nous sommes partis de Cubelles tout là-haut en face.
Quelle belle vue.
Le nom de la chapelle.
Vue sous un autre angle suivant notre avancée.
Le ciel restera menaçant, mais nous n'aurons plus de pluie.
L'arbre mort a poussé au milieu de cette épave.
Nous avons loupé le chemin et sommes en plein champ.
Nous nous dirigeons vers Prades en bas.
Nous admirons le paysage.
Il faut passer les barbelés pour rejoindre le chemin.
Vas-y Pierrette ! Fais gaffe ça pique.
Pendant ce temps on ramasse les poires au sol.
Le groupe des rouges.
Nous avons retrouvé un chemin mais pas sur que ce soit le bon;
on attend, après vérification on peut continuer.
Super ça descend !
Faut aller la bas.
Là ça se corse. On va ou ? à droite ç'est bouché, à gauche ça descend fort ...
On prend à gauche, on descend doucement ! pas rassurant le chemin;
le président veille, il est pas tranquille.
Tiens tout le monde remonte ? pas nous, on a bien fait de rester derrière.
En bas le chemin est complètement bouché, impossible de passer.
Certains sont partis reconnaître le chemin de droite, pendant ce temps Annie essaye de détacher les fesses de Pierrette.
Chacun sort de son sac: un mouchoir, une lingette, un produit miracle et ça marche.
"Je suis sûre qu'elle va pas y arriver"; "
"mais si mais si, t'inquiètes pas."!!!
Les fesses sont propres; le tracé est reconnu, on peut y aller,
on retrouvera un autre chemin en haut. Troisième montée.
Voila, nous sommes en haut, on espère être sur le bon sentier, pas facile tout ça.
La route! nous sommes sauvés, on va la suivre.
Y en a qui raccourcissent par ce haut fossé, pas bien.
C'est parfait Prades est en bas.
Pierrette donne un peu de pain en passant à cette maman et son petit.
On remarque que Pierrette a encore son pull dans la main à cet instant.
Peu après une voiture nous croise et se met à klaxonner ensuite.
Eh oui le pull était au milieu de la route 50m plus haut, merci madame !
Village très fréquenté l'été par les amateurs d'eau.
Nous longeons ce cours d'eau.
Plus loin nous arrivons à cette rivière.
La plage au bord de l'Allier.
Et ça remonte.
Nous avons fait déjà 10 km et on nous annonce qu'il nous en reste au minimun autant,
"wouah ! si j'avais su, j'aurai pas venue.!"
Nous voyons d'ou nous venons, en face au bout de l'eau.
On marche très mal dans ces cailloux, attention à la chute.
Regroupement. La température est passée à 12°.
Là ça va mieux, le terrain est plus facile.
Jolie chapelle vue de loin dans cette verdure, nous y allons.
Chapelle Sainte-Marie-des-Chazes.
Nous traversons ce pont du 18e siècle.
Cet arbre qui donne de kiwis se nomme : actinidia ou actinidier, comme on veut.
Il est couvert de fruits, impressionnant.
On bavarde un moment avec cette habitante du village
qui part au jardin avec sa remorque: type Michelin.
Nous attaquons notre quatrième montée, le village est superbe vu d'ici.
A mi-montée petit goûter, on prend des forces,
on allège les sacs.
On admire le cadre en mangeant.
Et c'est reparti.
La fatigue commence à se faire sentir.
On s'assure que nous sommes sur le bon chemin, pas de problème.
Aurevoir St Julien, on voit que nous avons bien grimpés.
Sur ce plateau nous sommes en plein vent, il fait frais, 9°,
le jour commence a décliner.
Maintenant nous sommes un peu à l'abri, ça va mieux.
Chemin plus facile, on file sur Chanteuges.
On se range pour laisser passer ces motards.
Ils remercient d'un petit signe.
Là aussi le vent ne nous épargne pas.
Nous arrivons à Bourleyre. 14 finissent par la route, plus court.
24 suivent le chemin prévu, un peu plus long mais sécurisant.
Malgré la fatigue je préfère prendre le chemin.
Là un doute sur la bifurquation, les GPS indiquent ce petit sentier à droite.
On y va, ah ! une barrière, tant pis, on la passe ! rien ne nous arrête.
On se retrouve avec un cheval qui s'amuse à tourner autour de nous.
On repasse vite la barrière du bas pour les laisser tranquilles.
La maman et son petit nous regardent attentivement.
Nous longeons la Desges pour arriver vers St Arcons ou nous prenons
un chemin montant qui arrive dans le haut de Chanteuges.
Nous aurons bientôt fini notre périple. Chanteuges en vue.
Superbe abbaye bénédictine du 12e avec son cloître et sa chapelle.
Tout cela est sur un éperon basaltique à 540 m d'altitude.
Mais le car nous attend en bas,
le président siffle le regroupement pour le départ, il faut y aller.
Partis de Chanteuges à 19h30 avec la nuit, nous arrivons au restaurant à 20h15.
Restaurant : le relais de l'Impériale à Lorlanges.43.
Les tables se forment.
Au menu ce soir : kir ou punch
Feuilleté d'écrevisses
Noix de veau avec haricots verts et gratin dauphinois
Salade et fromage
Omelette norvégienne
Vins : blanc, rosé, rouge (cuvée du patron) et café
Chaque plat fut proposé deux fois, tout était bon, le service rapide et le prix très correct.
Une table a recommander.
Découpe du dessert.
Les parts sont un peu inégales. Certains jaloux voulaient être servis les premiers,
la serveuse a exécuté leur demande à sa façon.
Eh oui c'est pas bien de se plaindre, punis !!!
"J'en peux plus, vivement qu'on parte !"" je souffre et ça la fait rire".
Le pauvre Gérard souffrait, il était victime d'une crampe à la cuisse. Il fut très charié par cette dame qui nous
servait. Il a osé mettre de l'eau dans ses fleurs artificielles alors elle s'est vengée, elle l'a chambré sur sa chevelure. Suite à cela tous les messieurs s'inquiétaient de l'implantation de
leurs cheveux.
Elle nous a même raconté une histoire grivoise de curé qui a bien amusé l'assistance. C'est une personne très
dynamique.
Michel et Josette on se dépêche un peu, il faut se lever,
c'est l'heure du départ.
"Enfin ! la journée est finie, pas de perte, pas d'accident, je suis content."
Nous avons passé une excellente journée sans encombre dans une bonne ambiance. Nous avons vu une belle région et de beaux
paysages. Le repas fut apprécié, le voyage sympa. Comme d'habitude nous nous sommes égarés mais c'est classique au club sinon cela ne serait pas normal, ça pimente la sortie. Dommage il manquait
un peu de soleil et de chaleur, ce sera pour l'an prochain. La pluie nous a accompagné durant le voyage de retour mais là nous étions à l'abri.
Au départ il était annoncé 15,5 km, on s'est "un peu" rallongé.
Nous sommes arrivés à 23h35 à Lempdes.
Nous avons mis 7h35, avec un déplacement de 5h21 (sans le car bien sur). Dénivelée de 580 m. Maxi : 984 m; mini : 520
m.
22,820 km.
Parcours, on clic ici
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Nous pénétrons dans un sous-bois.
(Photo de René)
Des intrus qui n'arrangent pas trop les chemins,
Le paysage à l'entrée du village, la nuit est là.
Tout
le monde est là, nous repartons.
Ils
ont du talent ces artistes.
