Une nouvelle montée sur notre Volcan (un peu abimé) mais dont nous sommes si fiers les
Auvergnats.
Il est midi, nous mangeons et mon mari me dit : "Et si on allait monter le Puy de Dôme avec ce beau temps ?". C'est
d'accord; on finit vite notre repas, on laisse la vaisselle, on prépare nos sacs, on se change et en route, à 13h30 nous sommes là-haut.
Le soir en rentrant nous passons à la gare au pied. Tiens, étrange, les quais sont fermés, pas âme qui vive dans
le hall ou au bar, le personnel glande (les journées doivent être longues), les boutiques sont fermées mais le personnel est là et même le distributeur de boissons est en
panne.
Sur les vitres écrit en gros : Le train est momentanément hors
service.
Si seulement c'était définitif, on ne s'en plaindrait pas.
La gare de départ.
Accés aux quais fermés.
Bar ouvert mais il n'y a personne.
Même le distributeur automatique de boisson est en panne.
Le personnel s'occupe en bavardant.
Quel scandale ce machin, inauguré le 26 mai 2012 à 11h, il est en panne pour la première fois à 17h30 le même
jour.
Après avoir englouti les 86 millions payés par les Auvergnats, il déraille le dimanche 28 octobre 2012 après 6
autres pannes dû à l'orage et au givre entre autres. On attendait la neige et le froid pour rire un peu plus, dommage.
Nous sommes donc obligés d'y monter à pied; mais je rigole car on n'y montera jamais dans leur engin, on
voulait juste faire les curieux et voir les infrastructures, que nous avons financé, mises en place pour ce dangereux "tas de ferraille" comme dit mon mari.
Il est préférable d'y monter à pince, nous serons beaucoup plus en sécurité et nous profiterons mieux des
paysages et de la nature.
Départ du col.
Même ici les toilettes sont fermées , vraiment rien de pratique.
Nous allons faire le grand tour et redescendre par le chemin des muletiers.
A 13h30 le Puy de Dôme est bien dégagé.
Nous prenons par la gauche, ça passe par de jolis chemins.
Que c'est beau ce tapis de feuilles.
Ca fait drole ces arbrisseaux gris.
Le sommet et les arbres givrés.
Je ne sais pas ce que cela représente
mais on dirait un rond-point fait en pouzzolane.
Une montée abrupte, un peu difficile mais pas longue.
Dans l'autre sens, on descend dans le trou.
La brume commence à arriver.
Derrière nous c'est dégagé.
Nous montons les 515 marches givrées, je les ai compté.
Nous venons du chemin en bas.
Nous arrivons à la route, interdit de descendre.
Comme annoncé à la radio ce matin : plus de danger au Puy de Dôme y a plus de train !
J'en profite pour inspecter les rails.
On a du mal à reconnaître les lieux d'antan.
La gare du haut. Tout est fermé, même les restos, c'est triste.
Pas beaucoup de vue de ce coté avec la brouillasse.
Nous faisons le tour du sommet, là ça va mieux, un peu de vue.
On distingue encore un peu l'aiguille.
La même 1 mn plus tard, ça tombe vite.
Au sommet nous verrons environ une quinzaine de courageux montés à pieds.
Un coin que je connais.
C'est de nouveau dégagé mais on va pas rester,
la brume revient et il ne fait pas chaud.
On descend rejoindre le chemin des muletiers.
Un rayon de soleil sur l'aiguille.
On ne verra pas grand monde en descendant.
Le
lieu du déraillement en chantier.
Apparement pas de casse sur les rails.
Voici le Puy de Dôme à notre retour, bien couvert,
on a bien fait d'y aller de bonne heure.
Un bon aprés midi dans notre chaîne des Puys.
On y retournera un jour de neige et de soleil.
Il faisait 7° au départ, 4° en chemin, 1° au sommet et 4° à notre retour. Un peu frais.
Nous avons mis 2h49 mn .
Avec le mari pas d'arrêt, pas de pause, ni de goûter, on marche !
Dénivelée : 468 m ; mini : 1063 m ; maxi : 1448 m .
9,110 km . Parcours clic
ici.