Jeudi 25 décembre 2023, aucun excès pour le réveillon, il fait beau, le soleil brille, c'est le jour idéal pour aller monter sur le dos du géant. Il y a au moins 4 ans que je ne l'ai pas fait, j'espère y arriver. Je n'ai pas la forme de ma fille qui fait cet exercice au moins une fois par semaine et plusieurs fois de suite ( à voir sur son Facebook : les randos de Karine). Sitôt le déjeuner pris de bonne heure, avec mon mari nous partons pour éviter la foule du milieu d'aprem, avec raison, car au retour le chemin des muletiers était très fréquenté avec beaucoup de toutous en laisse ou pas.

Parking au col de Ceyssat à 1078m, il n'y a pas trop de monde à cette heure, on peut se garer facilement, plus tard ce sera plus compliqué. On attaque la montée.

Une petite partie de faite quand nous trouvons les rails du train, en congés ce jour de fête. Nous avons déjà passé les tournants 1 et 2, ils sont 15 au total. Je ferai souvent des petites pauses pour me reposer un peu, j'ai mal aux jambes et genoux mais je dois finir cette ascension, c'est un défi personnel.

De beaux paysages tout autour à admirer, il y a de la neige sur les sommets au loin.

Voilà c'est fait! 1 heure pile après le départ je monte la dernière marche en arrivant au sommet, je pensais mettre plus.  Je suis heureuse d'avoir réussi, c'était dur mais je l'ai fait. Bien contente d'être là haut avec les belles vues alentour. Dommage il y tellement de vent que nous ne restons pas longtemps et ne faisons pas le tour.

Juste quelques pas pour prendre des photos et que les jambes reprennent un peu de force. On redescend par les muletiers en se tenant par le bras pour que je ne glisse pas. Du parking je regarde la haut, bien contente de ma sortie. Plus loin photo du Puy-de-Dôme en entier, c'est bien haut quand même et je me dis bravo ma vieille! 😉😄👋

Nous partons pour une semaine en Aveyron, du 4 au 11 septembre 2021. Nous n'étions pas reparti en vacances depuis notre semaine au Malzieu en juin 2021. 

Nous avons réservé dans un VVF en demi-pension. Lorsque nous arrivons au centre nous retrouvons par hasard l'ancien club de vélo de mon mari qui vient pédaler dans la région durant la semaine, des auvergnats comme nous. De plus des amis viendront passer 2 jours dans la région afin de nous rencontrer, nous verrons pas mal de connaissances pendant notre séjour.

Passage d'amis pyrénéens, Marie et Henri (adepte du vélo couché comme mon mari). Le midi nous allons au resto et déjeunons en terrasse avec une belle vue sur le château. Puis balade dans le village avant de revenir à notre pavillon.

Nous descendons au village par la forêt, de belles découvertes avec vue sur le château, un pont et un ancien lavoir en pierre. Descente facile mais retour costaud car nous descendons au fond des gorges et il faut tout remonter. 4,500 km A/R.

Nous sommes pas loin de Cordes, on en profite pour aller visiter cette ville renommée.

De belles maisons, de la pierre et de la vue.

Un autre jour nous partons pour Albi, ville aussi très renommée avec ses maisons en briques.

Retour en campagne, pont St Blaise qui enjambe l'Aveyron, rivière très boueuse suite à l'orage de la veille.

Un autre jour nous allons visiter le château de Najac avec les cousins. Il faut descendre au fond du village pour remonter vers lui de l'autre coté.

D'en haut, superbes paysages, on distingue bien le village tout en longueur. On admire aussi les vestiges du château.

Voici le château à diverses heures de la journée, de superbes photos à faire, avec ou sans soleil. On se plait à regarder ce spectacle chaque jour. Trop beau j'en mets plusieurs.

Nous avons passé une bonne semaine de vacances et rencontré des amis. Une autre fois nous irons découvrir une autre région, nous avons fait le tour de celle ci. Cela fait du bien de partir quelques jours surtout en cette période de Covid.

Petit article perso pour me rappeler de cette désagréable période de crise.

Après la dernière rando club du jeudi 12 mars nous fumes confinés le mardi 17 mars à midi.

La Chine avait annoncée en minimisant la gravité, la présence de ce virus le Corona 19 le 18 février 2020, hors il sévissait depuis plus longtemps avec de nombreux morts chez eux. Il aurait fallu porter des masques tout de suite, cela aurait évité le confinement mais hélas pas de réserves en France et d'après les politiques il était inutile, comme les tests.

A partir du mardi 17 mars le nouveau vocabulaire est: confinement, distanciation, gestes barrières, attestation de déplacement dérogatoire, zone de sortie, gel hydroalcoolique, masque, tests, déconfinement, cluster, punchline ....j'en passe, les applaudissements de 20h pour soutenir les soignants qui deviennent soudainement des héros alors qu'ils sont à leurs postes depuis toujours, ainsi que le personnel des ehpad ou les personnes âgées décèdent en nombre supérieur..  

Nous attendons les déclarations du président (qui nous annonce que nous sommes en GUERRE) et du 1er ministre, des politiques, des toubibs dont le Dr Raoult, les chiffres tous les soirs annonçant le chiffre des DC, des malades ....et j'en passe, bref nous ne vivons plus du tout pareil. 6633 DC en début de confinement, 27625 DC en fin, environ 30 000 mi juin.

Il faut s'autoriser à sortir et regarder l'heure dès la porte franchie en remplissant son attestation, se tenir à distance et ne plus voir personne. Interdit de sortir plus d'une heure, à moins d'un KM du foyer, ne pas s'approcher des autres.  Les journalistes ne parlent que de cela, c'est la psychose , la crainte, la peur, l’infantilisme. Les gendarmes veillent avec aucune empathie et n'hésitent pas à verbaliser les 135€. Les utilisateurs de vélos (même pour aller en course) sont visés et beaucoup arrêtés pour explications avec interdictions, alors qu'il n'en est rien d'après le décret, on appelle cela faire du zèle. 

Bien sur au début on a peur puis on commence à réaliser que la grippe d'hiver fait beaucoup plus de mal et qu'il faut un peu relativiser, être prudents mais il faut vivre aussi.

Dés le début avec les voisins et voisines nous avons décidé de nous donner RV chaque jour à 11h de chaque coté du grillage afin de prendre des nouvelles de chacun, de papoter et prendre l'apéro 2 à 3 fois par semaine.  Cela devint rapidement avec le beau temps 1h (voir plus) de discussion agréable, parfois des gens de passage prenaient une chaise et se joignaient  au groupe.

Ma fille s'arrêtait souvent en rentrant du boulot, elle travaille dans un supermarché et les 3 premières semaines aucune protection ne leur fut donnée, ni masque, ni gel, ni plexiglass aux caisses, rien!. En plus elle dut supporter l'humeur des clients qui se battaient presque pour la farine,  le PQ et autres denrées, une razzia chaque jour, lorsque le personnel voulait faire ses courses il ne restait rien, les rayons étaient vides. Un peu plus tard quand tout cela se fut calmé elle rapportait mes courses ainsi que celles de mes voisins.  Mon fils, confiné, passait pour profiter du moment.

Maïka installée au soleil faisait partie du groupe ainsi que Joseph la tortue quand elle ne mangeait pas les salades dans le jardin, tout le monde était au RV chaque jour.

Un producteur de fleurs proche de chez nous étant ouvert les derniers jours j'ai pu remplir mes braconnières et mettre un peu de couleurs devant la maison pendant que mon homme faisait 3 h de home-traîner chaque jour dehors ou dedans, parfois en relation internet avec ceux de son club. Cela lui passait le temps et surtout maintenait l'entrainement et la forme. les derniers jours il tournait dehors autour du village, mais pas agréable.

Les vendredis nous commandions les plats à emporter à l'auberge de la mairie de Chavaroux (souvent des voisins en commander avec nous, nous en prenions une quinzaine chaque semaine) et nous mangions dehors ensemble, mais chacun chez soi ainsi nous avons dégusté : paëlla, lasagnes, morue, truffade, pâtes au fruits de mer, blanquette, rognons, à 8€50 la part bien garnie et succulente, parfois certains prenaient en plus le dessert.

Nous attendions ce jour avec impatience et chacune à notre tour nous faisions un dessert individuel, il fallait compter au moins 2 h de repas mais nous n'avions que cela à faire et le soleil a toujours était avec nous. Ces instants de convivialité furent très importants durant ce confinement.

Au début je sortais marcher seule puis malgré l'interdiction j'ai demandé à certaines amies marcheuses de venir avec moi, j'avais trouvé un coin ou personne ne pouvait nous voir et nous faisions 7 à 8 km, tranquillement, en respectant le plus possible les distances (avec 2 feuilles en poche). Nous sortions 1 ou 2 fois par semaine, là aussi ce furent de bons moments de convivialité qui permirent de passer ce confinement sans dommage. A chaque sortie nous avons vu la maman canard avec tous ces petits, une superbe aigrette, des lapins. Nous avons ramassé du lilas et plus tard du sureau pour faire de la tisane.

Finalement nous n'avons pas trop mal passé ce confinement mais nous espérons ne pas avoir à revivre cela. Lorsque les masques sont ENFIN arrivés ils sont devenus pratiquement obligatoire, les politiques ont changé leur point de vue et se faire tester devenait un acte de civisme.  Si tout cela avait été fait dés le début nous n'aurions pas eu à être confinés et la France ne serait pas à terre comme aujourd'hui. Les pauvres résidents des maisons de retraites sont restés confinés bien après nous et cela a eu des effets très négatifs pour eux de ne pas voir leur famille pendant des mois, quelle tristesse tout cela! Beaucoup de petits artisans, restos, entreprises sont en réelles difficultés, tout cela est loin d'être fini malheureusement, il y en aura pour des mois et le chômage va augmenter. Espérons que les vacances, les voyages et les effusions diverses ne vont pas faire revenir ce vilain Corona.

Samedi 4 mai 2019 nous partons pour Orléans dans le Loiret.
Mon mari est censé effectuer à vélo un brevet de 400 km, obligatoire, pour participer à Paris-Brest-Paris (1200 km) en août 2019. Nous partons d'Auvergne avec 13° et plus nous montons, plus la température baisse, pour marquer 2° en arrivant avec une averse de neige fondue et du vent. Pas d'amélioration annoncée, trop dangereux de partir avec ce temps. Il décide de ne pas prendre le départ. 10 cyclos feront de même et 4 abandonneront la nuit. Il fera ce brevet le WE prochain en partance de Clermont-Ferrand, il voulait juste rouler dans une autre région, pas grave. Nous allons en profiter pour aller saluer mon frère et passer l'après-midi avec lui en nous promenant en ville, malgré ce très mauvais temps. Perso je la connais ayant été élevée en Beauce mais mon mari n'y est jamais venu.

Voici le départ des 39 courageux cyclos qui partent à 15h pour 400 km sous la pluie et sans dormir.

Le couple va se faire renverser en pleine nuit par un chauffard qui ne s'arrêtera pas, ils finiront à l’hôpital. Madame a un bras cassé et monsieur des contusions, mais surtout ils ont eu une belle frayeur.

L'épreuve du PBP sera compromise pour eux en août si les brevets ne sont pas validés, grande déception car elle se déroule tous les 4 ans.

Nous les regardons partir et filons vers la ville.

Nous passerons aux nouvelles demain matin avant de repartir chez nous. Les participants arrivés diront que ce fut une galère toute la nuit avec le vent, le froid et la pluie (voir le grésil). Bravo à tous les courageux qui ont terminé cette épreuve.

Après une nuit à l’hôtel nous passons voir les premiers cyclos arriver, nous prenons des nouvelles du couple de Mozac et toujours dans le froid nous rentrons chez nous. Brève excursion en Loiret qui m'a permis de revoir mon petit frère que je n'avais pas vu depuis 9 ans. Je l'embrasse!