Le mercredi 20 mai 2020 nous sommes dé-confinés et rêvons de grands espaces. Je propose à ceux qui le désirent cette rando fort agréable. Elle est à 1030 m d'altitude au dessus de la Cassière, vers Randanne.
Nous sommes 8 dont 3H/5F au RV à 11h. Une nouvelle venue, Catherine, une copine à Sylvie ainsi que nos maris qui se sont joint à nous. Nous avons pris le casse croûte pour manger tranquillement avant de partir sur les chemins. Il fait un temps superbe avec 22° et juste un brin de vent.
On se gare sur le parking encore désert à 11h50. Il sera plein à notre retour. Nous sortons tables et chaises et nous installons confortablement pour prendre notre déjeuner accompagné d'un peu d'apéro et de vin. Paulette fait remarquer qu'elle n'a pas oublié le tire-bouchon, bien utile.
Une heure plus tard après avoir tout rangé nous partons pour la rando. Dans le chemin cette vache égarée veille sur son veau blessé car il boite, nous restons prudents en passant vers eux.
Plus loin un beau troupeau de moutons et des genêts en fleurs, en ce moment la nature est belle.
Nous sommes au pied du puy et attaquons la montée.
C'est pas dur, ni long, de la haut nous avons une belle vue à 360 degrés.
D'un coté la chaîne des Dômes et de l'autre les Dôres. On étudie les tables d'orientation en restant sur le sentier de crête, tout est beau alentour.
On aperçoit le lac d'Aydat en dessous, nous flanons malgré un petit vent frais .
On emprunte ce petit sentier pour redescendre, plusieurs petites glissades sans gravité.
On rejoint le chemin du départ et laissons le puy derrière nous.
De beaux chevaux heureux et le Puy-de-Dôme au loin.
Ce tracteur dans le champ disparaît suivant la pente, ça nous amuse de le regarder.
Nous descendons par ce sentier pas trop entretenu. Attention aux tiques très nombreux cette année.
Énorme troupeau aux abords de la ferme ou nous faisons une halte pour acheter un peu de fromage.
De superbes coquelicots au sortir du village.
Certains travaillent dur dans les champs pendant que nous gambadons. Danièle a ramassé des genêts, on nous croirait en transhumance.
Ca traîne derrière, elles avaient pris un mauvais chemin, on voit des villages isolés mais aussi de belles pensées aux couleurs différentes.
Nous sommes sur le chemin du retour, Danièle est de plus en plus chargée, elle veut faire du purin de genêt pour son jardin mais ce n'est pas cela qu'il faut, c'est de la fougère , elle en trouvera à la prochaine rando, elle s'est chargée pour rien, dommage. Une éolienne en plein champ nous indique la direction du vent.
Nous finissons notre balade au milieu des grands espaces sous le soleil.
Belle balade de reprise, ça fait du bien au moral de sortir de son environnement.
Nous avons fait 10,280 km, en 3h18, avec 193 m de dénivelé.