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Rando du mardi 26 janvier 2016, au puy de Côme.
Pas assez de neige pour aller faire des raquettes, notre GO nous propose de partir quand même à 11h et d'aller monter le puy de Côme. Ce ne sera pas facile du tout, certes il y avait du soleil mais aussi de la neige, de la glace et de la pente. Nous sommes dans la chaîne des Puys du Massif Central, en Auvergne et c'est l'hiver, ne l'oublions pas.
Il y a 17° au départ puis 15, 10, 7° en sous bois puis 10° au retour.
Nos sommes 10 marcheurs dont 3 hommes, les féminines ont repris la majorité, nous étions souvent derrière mais avons toujours suivi régulièrement.
Départ de la Fontaine du Berger par le chemin des Gouris à 926 m d'altitude.
A 500 m du départ je m'aperçois que j'ai oublié mon phone dans l'auto de Denis, gentiment il court le chercher, le voila qui revient, merci à lui.
Au départ un coureur revient de son jooging, je lui demande "si les chemins sont boueux" il me répond "non très peu", je crois qu'il s'est fichu de moi
Le Puy-De-Dôme, la plaine de Lachamps et le Pariou avec son escalier.
Très beau sous bois avec son immense chemin.
Nous commençons à trouver la neige, épais tapis ici.
Nous voulons faire une photo de groupe et HOP! Simone disparaît dans la neige, le temps de la relever et le GO peut enfin prendre la photo!
C'est reparti sur le plateau, il fait du vent et du soleil.
Les loups dans la bergerie !!! repas tiré du sac, nous mangeons face au Puy-De-Dôme, la porte fermée pour les courants d'air mais finalement Paul et Simone sont de bons pare-vent.
Nous sommes sur le bon sentier et contournons le Puy-De-Dôme.
Paul et Patricia ne prennent pas la même direction! là il faut bifurquer, on n'a pas pris le bon chemin, il faut franchir les barbelés.
On traverse ce champs et de nouveau les barbelés. Puy de Côme face à nous à gauche.
On retrouve le bon circuit mais les difficultés arrivent avec le sol verglacé. Il y aura 2 chutes ici.
Il faut bien regarder à l'on met les pieds, on est souvent sur les cotés, plus sécurisant.
Photo souvenir pour Bernadette. Et oui! on monte là haut, mais avant de nouveau de la glace.
On attaque l'ascension du puy par ce petit sentier.
Petit arrêt reposant 700 m plus haut, là, on se croit arrivés mais non il en reste encore
On repart pour finir par un bon coup de cul!
Mais non pas encore fini, là on décide de ne pas passer par le centre, on monte par la gauche et on descendra par la droite.
Il faut monter tout la haut, le sommet à 1252 m est au bout de la trace centrale.
Photos de groupe. Notre GO nous cite les différents volcans devant nous, bien organisé il a pris un dépliant.
Des vues du puy à 360 degrés, on en prend plein les yeux, on pourrait presque toucher le Puy-De-Dôme.
On repart, Paul au milieu du chemin, quand ce n'est pas sa femme qui perd ses semelles c'est lui qui perd ses lacets !
Maintenant il faut descendre tout ce qu'on a monté, c'est un A/R.
Descendre ça donne mal aux genoux, on attend les derniers.
Pour l'arrêt "pâtes de fruits" chacun prend une motte d'herbe, pour ne pas être dans la neige, puis "regalère" sur le verglas.
On prend un raccourci: que de la côte, nous en avions marre, ça parlait pas dans les rangs, ça montait doucement, heu! et durement.
Au soleil les grottes de Cliersou, d'ou viennent les pierres qui ont servi à construire le temple de mercure au sommet du Puy-De-Dôme.
On sort du sentier et arrivons au pied du chemin des chèvres qui descend du Pariou.
A cet instant notre GO nous propose pour mardi prochain une petite rando le matin avec truffade à midi dans une auberge, cela nous donne de l'ardeur pour finir la balade.
On en parlera jusqu'à l'arrivée, qui n'est pas loin, sur l'ancien terrain militaire.
A notre retour le jour commençait à décliner. Pour passer le temps en grimpant nous faisions l'état de nos sacs pour voir les victuailles qui nous restaient au cas ou il faudrait dormir sous nos couvertures de survie, nous envisagions même un tour en hélico au pire! cela nous amusait.
Après une bonne douche, une bonne soupe et une bonne nuit, nous sommes prêts à repartir!
Belle rando à refaire en été, dure mais avec des paysages superbes sur le puy, ça se mérite notre Auvergne!
Pour faire la chute comme dirait Paul, je dirai que 2 autres filles sont tombées, sans dommage, et je leur demande de ne pas se relever trop vite la prochaine fois que je puisse dégainer mon appareil photo pour immortaliser l'instant !hihi!
Déjà pas mal d'inscriptions pour la truffade, cette descente sera plus facile!
Nous avons fait 15,700 km, en 5h55, avec 568 m de dénivelé.
